Comment préparer son mental?


En quoi la préparation mentale est-elle importante?

En sport, on dit souvent que le maximum du travail réside dans la préparation mentale. En effet, chaque sport a un type d’entraînement spécifique, une musculature particulière à développer, une préparation physique en lien avec ce qui est demandé au corps pour performer. Lorsque le corps a ses limites, ce qui fait la différence entre 2 athlètes, c'est la façon dont ils ont choisi de mettre à profit leur travail mental. Un corps a ses limites, le mental peut l'aider à pousser ces mêmes limites. Lorsqu'un athlète consulte pour un retour à l'entraînement après blessures, la rééducation physique est primordiale; cependant l'accompagnement mental peut être complètement bénéfique pour surmonter certaines barrière: craintes d'être blessé à nouveau, geste réflexe pour rester en "zone de confort", difficulté à appréhender de nouveau la compétition, peur de ne plus réintégrer un programme etc... La préparation mentale n'est pas seulement liée au sport. Elle est un style de vie, une manière de considérer l'obstacle comme une étape bénéfique. 

 

Qui consulte?

Je reçois des sportifs de tous niveaux, du jeune qui doit réussir des tests importants pour un sport études et qui peut présenter des troubles de confiance face à un jury, mais aussi des personnes en fin de carrière qui souhaitent prolonger au mieux leur parcours, des athlètes avant des épreuves, d'autres pour préparer des compétitions. Cela peut aussi être des managers ou cadres des ressources humaines qui ont besoin de retrouver du leadership, des assistants qui se sentent écarter d'un projet professionnel. Cela fait partie de la préparation mentale.

 

Comment vous travaillez?

Je consulte en cabinet ou sur le lieu d'entraînement. Mes activités m'empêchant de me rendre sur les compétitions, je communique beaucoup avec le sportif par téléphone. Le suivi est primordial. Il est possible de proposer 3 ou 4 séances ou un suivi durant 1 trimestre. Lorsque le travail de base est mis en place, il peut s'agir de quelques séances de façon ponctuelle. L’athlète et le préparateur doivent être toujours en lien étroit.  Les renseignements sont également pris auprès du préparateur physique ou de l’entraîneur afin de comprendre les besoins et attentes du sportif.

 

Vous avez des protocoles en fonction de chaque sport?

Je m'adapte à chaque sport en demandant au sportif de me présenter son sport, les raisons pour lesquelles il l'a choisi, ses envies, ses blocages etc... Le sport doit m'être présenté comme si je le découvrais pour la première fois. Ensuite, les protocoles sont à adapter en fonction d'une foule de facteurs propres au sportif, son environnement, son sport, ses possibilités etc... L'accompagnement par l'hypnose est de plus en plus demandé mais d'autres approches peuvent être mises en place. Le rapport à l'entraîneur doit être également franc et confiant afin de créer une synergie nécessaire pour le sportif. Cet échange et ce mélange de compétences feront la différence entre une 1ère et une 2è place.

 

Vous proposez des collaborations?

Le sportif est libre de choisir avec qui il souhaite travailler. Je collabore avec des coachs sportifs, des préparateurs physiques, des masseurs, kinésithérapeutes, ostéopathes etc... Je peux choisir de les mettre en avant si cela est bénéfique pour le sportif. De manière générale, ce dernier est déjà entouré d'un staff complet et j'interviens dans des buts bien précis.


"Etre dans la réalisation avant d'y parvenir".


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